Vous me cherchez, c'est ça, hein ?
Moi :
Je ne cherche pas la gloire, ce n’est pas pour moi
Je ne cherche pas le bonheur, je n’y crois pas
Je ne cherche pas la beauté, j’en suis loin
Je ne cherche pas la fortune, je n’aime pas dépenser
Je ne cherche pas la notoriété, je ne saurais quoi en faire
Je ne cherche pas votre compagnie, je suis trop loin Devant et vous trop derrière
Je ne cherche pas à continuer, ça se fait tout seul
Je ne cherche pas la solution, elles ne me plaisent jamais
Je ne cherche pas à vivre, quand je vois à quoi ça sert
Je ne cherche pas l’amour, il n’existe pas
Je ne cherche pas à monter la première marche, je préfère la dernière
Je ne cherche pas à conclure, je déteste introduire
Je ne cherche pas vous, quand je vois votre gueule l’envie me passe
Je ne cherche pas à résoudre, d’autres problèmes viendront à nouveau
Je ne cherche pas l’Autre, rien que d’y penser Il m’insupporte déjà
Je ne cherche pas à plaire, je plais toujours
Je ne cherche pas à commencer, car après il faut recommencer
Je ne cherche pas à arrêter, normal puisque je n’ai pas commencé
Je ne cherche pas énerver, je préfère exaspérer tout de suite
Je ne cherche pas à rester tranquille, normal tout me gratte
Je ne cherche pas à positiver, il n’y a que le négatif qui me stabilise
Je ne cherche pas à chercher, je ne trouverai jamais.
Elle : …
Moi : Alors, vous voyez bien, Docteur Schneider, que je suis totalement lucide sur moi-même. Pourquoi m’obliger à vouloir continuer à me chercher ?