Elucubrations anténoresques
Récemment encore interrogé par M-O FOGIEL (à moins que ce ne soit chez DRUCKER – je donne tellement d’interviews en ce moment …), on me posait cette question : « Mais, et Vous, cher Maréchal Président à Vie de l’Association des Pauvres Mais Travailleurs, êtes-vous vous-même Pauvre Mais Travailleur ? ». Quelque peu dans l’embarras mais à peine gêné aux entournures tout de même, je n’hésitais pas avant de répondre : « Evidemment non ! Mais je vous assure que je mériterais de l’être ».
Faudra-t-il donc que je ressasse éternellement le fait d’avoir grandi au milieu de nulle part, entouré d’un champ d’asperges ? Que mes mercredis après-midi étaient consacrés au ramassage des pommes de terre, des betteraves et des pommes (Golden et Reinettes bien sûr) ? Que chaque soir, j’allais à la ferme de l’oncle Georges pour chercher un litre de lait frais ? Et que le dimanche je retrouvais mes cousines dans le labyrinthe des bottes de foin pour découvrir avec elles « Martine à la Ville » ?
Et pourtant je vous l’assure : c’est bien cet Homme que vous lisez actuellement. Cet Homme qui est devenu Maréchal Président à Vie. Cet Homme dont le destin a été imposé par « l’homme qui valait trois milliards » il y a bien des années. Que de chemin parcouru. Tellement de pathologies rencontrées.
Et maintenant, vous… Bah ! Contrairement à ce que pourriez croire, sachez combien je vous apprécie : j’ai toujours adoré étudier ce qui est primitif. Bien qu’il soit plus que probable que vous n’alliez pas à Cannes non plus cette année, revenez donc demain : la Rousse fera un retour définitif ! Ca risquerait bien de vous plaire…
