De récession en régression : un faux pas suffit !
Vous me connaissez. Enfin non, plutôt : vous ne me connaissez pas. Depuis que je suis Moi Devant, et par-dessus lancé sveltement et très virilement dans la Gestalt-thérapie, la nouvelle obsession de ma psy, la célèbre docteur Schneider, qui est à mon équilibre mental ce que l’alpha est à l’omerta, je ne suis plus comme avant.
Ce n’est pas tout à fait ça : c’est que je ne suis plus comme je n’aurais jamais été si de toute façon je suivais une autre thérapie, ou aucune thérapie d’ailleurs. J’ai l’impression que ce n’est pas très clair pour vous et que je suis en train de vous en demander trop. Ca m’est égal, je continue.
Vous aviez été très inspirés (enfin : je me comprends) lorsque je vous ai fait part récemment de mes angoisses nocturnes de savoir mes serviettes de bain pas correctement rangées.
Et bien parait-il que cette attitude n’est pas Gestalt du tout. Alors j’essaie d’alléger mes souffrances en diversifiant mes modes de rangement. Cela est, parait-il, très tendance et beaucoup plus Gestalt. « Vous seriez venus il y a 10 ans… » m’a dit ma psy, « j’aurais pu faire beaucoup… » puis elle a soupiré et levé les yeux vers le ciel (je déteste quand elle fait ça, je déteste, je déteste) et a ajouté en disant « mais là… ».
Évidemment, je lui posé la question « mais là, quoi ? ». « Non, rien. » fut la seule réponse qu’elle condescendit (sic !) à me donner.
Je ne suis pas certain de bien progresser avec cette Gestalt. Et vous, qui voyez cela d’un œil neuf, et de l’extérieur, c’est quoi que ? vous ? en pensez ?