Je n'ai jamais mangé de cerises en hiver ...
Je n’aime pas parler politique, du moins pas ici sur le blog. Mais s’il y a un homme, un seul de politique qui m’exaspère et qui ne m’inspire rien d’autre que mépris, c’est bien Alain Juppé. Désolé, c’est tombé sur lui. Son éternelle suffisance, et je crois, sa mauvaise foi dans sa condamnation pour emplois fictifs en sont probablement la raison.
Bien qu’il soit le « meilleur d’entre nous », dixit Chirac, il n’a pas su qu’on ne mange pas de cerises en hiver. A titre personnel, je n’en ai jamais mangé car je me suis toujours dit que ces fruits hors saison devaient venir de l’autre bout du monde, avec un bilan carbone (c’est à la mode cette expression) catastrophique mais surtout que je n’en avais pas besoin. Les cerises, en été, je les cueille directement à l’arbre qui les produit, devant chez moi ! Simple et délicieux.
Il a faillit être ministre d’état de l’écologie. Non, mais sérieux : alain juppé est à l’écologie ce que Bush fut à l’accord de Kyoto.
Comme premier ministre, aussi droit qu’il ait pu être dans ses bottes, il n’a pas été glorieux. Comme ministre tout court, il n’a pas laissé non plus des souvenirs impérissables. Désormais, il est maire à Bordeaux. Et il réfléchit. Ah oui : il se rase aussi. Régulièrement. Et il a écrit un livre « je ne mangerai plus de cerises en hiver » qui vient de sortir.
Sincèrement, s’il l’a fait, de manger des cerises en hiver, autant assumer et expliquer pourquoi il l’a fait. C’est ça que je n’aime pas chez lui, cette hypocrisie permanente. Et essayer de nous faire croire qu’il est devenu (enfin) (plus) intelligent.
Je n’ai pas fait l’ENA et pourtant j’ai toujours su que ce n’était pas bien de manger des cerises en hiver. C’est drôle hein !
Bon, je vous laisse, j’ai des lessives en retard, ma psy à voir (je ne sais pas si je vous en ai jamais parlé, de ma psy, je le ferai peut être un jour si ça vous intéresse), le chat de la voisine à maltraiter. Et du raisin tout frais à gouter, que je viens d’acheter, il vient d’Afrique du sud. Délicieux, je ne vous dis que ça !
Ah, pour finir vraiment : je n’ai jamais mangé de cerises en hiver, vous pensez que je devrais en faire un livre ?