De quoi je me mêle ?
L’absence de pudeur de vous autres, votre sans-gêne, votre inconscience, votre entrain et votre bonne humeur m’écœureront toujours à un point que vous ne pouvez imaginer. Le pire, c’est que je ne vois chez vous aucun signe de lassitude.
C’est vrai quoi ! En tenant ce blog, je ne demande rien à personne. Ni netétiquette, ni bonjour, ni au-revoir. Juste ma paix et votre absence criante. Il semble que c’est déjà trop demander, vous ne respectez vraiment rien. Vous êtes abjects. Insupportable ne se situe qu’au niveau 1 sur l’échelle de Richter-Schneider des sentiments que je vous porte.
Deux ou trois exemples pour illustrer mes propos. Malgré cela, j’ai bien peur que vous n’y compreniez rien…
Je ne sais pas si vous vous en êtes rendus compte, mais il y a une nouvelle lectrice (vous êtes maintenant 9 je crois en tout de lecteurs, lectrices, divers et avariés) : Oinkari. Rien que le nom déjà laisse préjuger du reste sans que cela ne préfigure d’ailleurs de rien (et d’ailleurs ça marche). Mais c’est une autre histoire encore.
Donc voilà que cette petite nouvelle vient de temps en temps me lire, pas grave en soi, mais surtout laisser des commentaires. Déjà que je m’étais habitué difficilement aux autres commentateurs… Et alors des commentaires pas discrets du tout : non, non Madame il faut qu’elle étale ses bons conseils, ses recommandations, sa science diffuse sur plusieurs lignes (parfois jusqu’à 5 !)… Et alors faites ceci, essayez cela, vous devriez vraiment, arrêtez de … C’est bien simple : ou quelqu’un, en toute indiscrétion lui dit d’arrêter, ou je me mets à me gratter devant vous. C’est tout juste, summum de l’indécence, si elle ne souhaite pas que je me mette à répondre aux commentaires, aux vôtres et aux siens bien sur !
Jamais je ne me laisserais aller à une telle vulgarité. Vous m’entendez ? Jamais !
Puis il y a JDRH. Personne ne sait de qui ou de quoi il s’agit. Alors ça se lance dans des commentaires assassins, des remarques mesquines, des observations complètement puériles, inutiles et gratuites, erronées et superflues. Aucun sens et dénuées de toute structuration de l’unité et d’un minimum de bonnes manières. C'est un peu la poule, qui vient d'avoir des dents, et qui tombe sur un couteau quand même ! Ca fait un peu celui qui trouve un mot difficile et cherche une phrase à tout prix où l’employer et place le tout dans une soirée mondaine où il n’aurait pas sa place. Il m’est d’avis, d’ailleurs, que JDRH n’a sa place nulle part.
Enfin Saoul-Fifre. Je n’ai jamais réussi à distinguer à quel moment il était sobre dans ses commentaires. Le matin, le midi, le soir ? Tout est de la même trempe : affable, amical, courtois, plein d’humour, de bonne volonté et d’originalité. Bref, vous l’aurez compris : du grand n’importe quoi. Absolument insupportable dans toute sa splendeur. Et puis toujours à relever les bons mots des autres, à mettre un peu d’ambiance là où il n’en faut pas, un peu le dernier de la classe mais vu de l’arrière.
Mais ma psy, la docteur Schneider, nouvellement Gestalt-thérapeute, et qui est à ma santé mentale ce que brise est à crise, me l’a bien dit : « l’ignorance est le plus grand mépris ». C’est pourquoi je vous méprise en ne vous ignorant pas quand même, je suis certain que ça vous fera plus mal encore !
Alors je vous laisse et je retourne à ma lecture, j’ai à finir « Finitude et culpabilité » de Paul Ricoeur.