S'énerver toujours !
« Qui ne dit mot, consent ». Probablement, vous qui êtes derrière, vous connaissez ce proverbe. Bien sur que vous le connaissez, sinon vous ne seriez pas derrière, mais vous seriez Devant, avec Moi.
Je ne sais pas qui est encore allé nous trouver une telle connerie… parce qu’on n’a peut être pas vérifié que celui qui ne dit rien a quelque chose à dire ! Ou qu’il est aphone depuis quelques jours, et que de parler ça lui fait très très mal. Ou alors, il est sorti faire des courses et il parlera quand il reviendra. A moins bien sur qu’il soit en transe devant sa machine à laver à chargement frontal en train d’essorer. « Qui ne dit mot ». C’est vite dit quand même. Il faudrait l’interroger pour être certain. Il est peut-être timide et n’aime pas parler en public. Et s’il ne veut absolument pas dire mot, il faut lui dire que depuis 1940, on a les moyens de le faire parler. Et que si on veut absolument son avis, on peut l’avoir. C’est trop facile, moi je dis, de ne rien dire et dire qu’on sent. A moins qu’il n’ait pas bien compris, celui qui ne dit mot, de quoi il s’agit. Là c’est autre chose. Mais c’est grave tout de même. Il ne faudrait pas le laisser sans mots. Donc le prochain qui vous dit « qui ne dit mot, consent » vous lui foutez une claque devant tout le monde.
Entendu pour vous dans une soirée mondaine :
- Tiens Anténor n’est pas là ?
- Laisse-le terminer son billet, il est aux mots.
C’est d’un gout…