Persécution sans fin
Jusqu’au bout de l’année, elle aura décidé de me persécuter, la Rousse. Le docteur Schneider, sa mère, qui est à mon âme ce que Johnny Halliday est au fisc français, me dit qu’il faudrait que je lui ouvre mon cœur afin de moins ressentir sa présence. Enfin sa théorie est un peu plus compliquée que cela mais c’est grosso modo ce que je suis arrivé à en retenir. Toujours est-il que pour moi il n’en est pas question. La Rousse, et plus particulièrement celle-là, c’est comme les chats : pas de ça chez moi.
Rien qu’à voir cet air frais dans son regard, ce doigt d’angélisme, ce sourire innocent, cet aura positive, ce charme entrainant je me sens mal et je n’ai qu’une seule envie : vomir.