La victime ouvre le feu et bousille le sexe du chef de gang

Publié le par antenor

Je vous livre ici un article du journal ivoirien d'Abidjan  "Soir Info" dans sa parution du 12 août 2005. Appréciez le style. Sources : www.abidjan.net (titrologie)

Soir Info - Vendredi 12 Août 2005

 

Dans la nuit du 22 au 23 juillet dernier, une attaque à main armée perpétrée par des criminels contre une boutique à Akoupé, s’est mal terminée pour le chef de gang.
Une décharge de chevrotines libérée par la victime lui a totalement bousillé le sexe. C’est que le nommé Lassiné Konaté alias “ Lasso ”, jeune malfaiteur invétéré né en 1985 en Guinée, s’affichait dans la ville, comme le cambrioleur attitré des magasins et autres boutiques. En tout cas, dans l’attaque de plusieurs de ces lieux de commerce, son nom est souvent revenu. Mais traqué par les forces de l’ordre, il réussissait toujours à ne pas se faire avoir. Convaincu d’être chaque fois habité par la chance, il remet donc le couvert. Ainsi, aux environs de 3h du matin dans la nuit du 22 au 23 juillet dernier, en compagnie de deux acolytes, il met le cap sur une boutique sise au quartier “ Deux tombeaux ”. Et c’est lui qui prend les devants. Usant d’une énorme brique, il fracture la porte de la boutique à l’intérieur de laquelle il pénètre aussitôt, pendant que ses deux complices font le guet. Le bruit qu’il fait, tire de son sommeil le propriétaire des lieux. Ce dernier s’empare de son fusil et vient aux nouvelles. Constatant sa présence, le malfaiteur se rend à l’évidence que les choses ne pourraient plus être aisées pour eux. Il lance à ses comparses qu’il faut déguerpir de là. Les trois cambrioleurs prennent alors le large. Le propriétaire de la boutique dont ils viennent de fracturer la porte, se lance à leurs trousses, tout en leur intimant l’ordre qu’ils feraient bien mieux de ne pas poursuivre leur course. Mais cette injonction, les bandits s’en moquent. Alors, la victime épaule son fusil et fait feu à deux reprises en direction des bandits. L’un d’eux pousse un cri de douleur. Preuve qu’il a certainement été touché. Très tôt le lendemain, la victime se rend à la police et y porte les faits à la connaissance des forces de l’ordre. Le commissaire Dramane et certains de ces éléments se déportent sur les lieux. Ils suivent les traces du sang du criminel. Celles-ci les conduisent jusque derrière l’hôpital où elles se perdent finalement. Les policiers ne se découragent pas pour autant. Ils poursuivent leurs investigations en fouillant dans tous les centres de santé. Mais point de traces du malfaiteur blessé. Cependant, une piste s’offre à eux. Celle d’un taxi qui aurait transporté un homme blessé. Les flics mènent des recherches dans le milieu des conducteurs de ces véhicules. Ils tombent sur le chauffeur du taxi en question. Ce dernier explique effectivement avoir transporté un individu saignant abondamment. Il indique avoir embarqué ce dernier dans les environs de l’hôpital et l’a transporté jusqu’au quartier “ Dibida ”. Le blessé en question est sûrement celui que les forces de l’ordre recherchent. Surtout que c’est au niveau de l’hôpital justement, que les traces de sang s’arrêtent. Le commissaire Dramane et ses hommes foncent au quartier “ Dibida ”. Ils y organisent un véritable ratissage. Surtout, après avoir découvert entre deux habitations, une charrette dont l’intérieur est maculé de sang. Tout le périmètre est passé au peigne fin. Et c’est là que le malfaiteur est débusqué dans une broussaille. Il a les attributs sexuels littéralement bousillés par les balles reçues. Il a expliqué les circonstances dans lesquelles il a été blessé par balles. C’est effectivement au cours de l’attaque de la boutique. “ Lasso ” a été évacué à l’hôpital où il a bénéficié de soins appropriés. Et des jours plus tard, il a été déféré. Ses complices Abou et Mory Doumbia, encore en fuite, sont recherchés.

 

 

Publié dans rien-nest-vrai

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S
On peut dire que le proprio a eu les boules !<br /> SF : c est toi qui tenais le cochonnet en mains ?
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M
Bien vu Aglaë, je dirais même: "interminable, et tout ça pour ça"; mais quand on aime, on ne compte plus depuis longtemps...!<br /> Efem : et si tu racontais l'attentente interminable d'Antenor devant une graviere à coté d un foyer sonacotra désaffectée à nice, tu crois que ce serait moins interminable ?
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A
J' ai trouvé ça aussi haletant et passionnant qu' un épisode de Derrick: fort long, et il ne s' est pas passé grand'chose. Enfin, ça dépend pour qui...<br /> Aglae :nous allons bientot monter en puissance... patience !
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A
"La bourse ou la vie !"<br /> Audalie : tu as toujours le mot qu'il faut... mais comment faistu ?
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T
"Bousillé le sexe" : le style est royal, ça se lit sans faim ! :~)<br /> <br /> Finalement, on peut appeler ça un fait divers sans gland ! ;~)<br /> tant bourrin : une main de fer sur un gland de velours ?
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