Un été pourri on vous dit !
Évidemment, j’aurais tort de tergiverser et je ne devrais que vous être reconnaissant : vous avez tout de même sacrifié 200 personnes dans un crash d'avion au Brésil le jour de mes 40 ans. Mais le Brésil, c’est loin… Et puis, moi, en-dessous de 1200 (mon chiffre fétiche, allez comprendre pourquoi) je ne prends rien en compte.
De toutes façons, n’insistez pas : l’été est pourri. Tout est fait pour m’énerver dangereusement grave. Le beau temps revient. Et tout s’arrange. Oh bien sur, il y a bien quelques 26 morts polonais en Isère. Mais ça ne tient que deux ou trois jours au niveau de l’actualité. Le petit Thomas, cet enfant épileptique, a également été retrouvé : simple hydrocution. Pas d’histoire avec un sadique terrible. Surtout ce qui m’insupporte le plus, c’est que ces salauds de libyens ont libéré les infirmières bulgares. Tout s’arrange. C’est dégueulasse. Ca aurait pu tenir tout l’été encore, cette histoire. L’histoire du doping du tour de France ? Dans une semaine, on n’en parlera plus.
C’est dramatique. Je ne vois pas du tout de quoi on va nous parler la semaine prochaine si ça continue. TF1 va peut être supprimer le JT de 20 heures.
Et puis j’y pense : mon dieu, faites que les FARC ne libèrent pas en plus Ingrid Bétancourt.