Une histoire bien ficelée qui roule toute seule...
Je ne voudrais pas rouvrir un débat qui sent le roussi : mais il semble bel et bien que la Rousse ait disparu de ce blog. Je ne rouspéterai surement pas à ce sujet : à force de me persécuter, j’en ressentais un roulis dans ma tête. C’est sur, que lorsque je vous parlais d’elle, ça vous sortait un peu de votre routine. Allez savoir si cette folle n’a pas été victime d’un mauvais routage, harponnée par un routier, ou en train de se faire dé-rouiller par un routard. Peut-être a-t-elle trouvé quelqu’un d’autre avec qui roucouler. Elle n’était ni ma tasse de thé, ni ma roudoudou de toutes façons. J’aurais préféré mille fois la rouer de coups, l’abandonner à un pauvre mendiant roumain au bord de la rue, ou la voir passer sous un rouleau-compresseur plutôt que de la voir trop s’approcher de moi. Elle n’était intéressée que par mon rouge-queue, c’est sur. Trop content d’être débarrassée de la rouquine vraiment. Je roupille à nouveau correctement désormais. J’en viens à faire des roulades dans mon lit, c’est pour vous dire. Je l’imagine parfois, au fond de la mer, rouillant dans un cercueil métallique à jamais. Ma route est désormais libre, je peux lancer à fond la roulotte de mon bien-être sur l’auto-route de mon histoire. La Rousse a disparu, une histoire qui se termine agréablement mal.