Bas les masques !
Depuis des semaines je me morfonds de douleur. J’ai beau me jeter sur le lit en mordant les oreillers de douleur et en pleurant ce que je peux, rien n’y fait : je ne sais pas ce qui m’a pris d’accepter cette soirée du 30 à Paris, avec des gens qui me sont parfaitement inconnus et qui n’avaient d’autre destinée que de le rester : chris, feeline, freefounette, nathalie, pascal, (qu’il me faut revoir alors que j’avais promis que plus jamais), la trollette. Franck et Gwen ont poliment refusé cette invitation à une rencontre des quadragénaires de 2007.
Mais non, Moi Devant, j’ai eu un moment de faiblesse passagère : j’ai dit oui ! Si je m’écoutais, je mériterais d’être destitué. Heureusement, la Docteur Schneider, ma psy, qui est le Baygon de mon épanouissement psychique, n’arrête pas de répéter qu’il ne faut jamais s’écouter et continuer à aller de l’avant. A hue et à dia. Même si les chiens aboient. En avant, en avant, en avant !
Alors c’est décidé : parole de Maréchal, j’irais à cette soirée. Pourvu qu’il y ait un grand escalier afin que je puisse faire une apparition à la Cannes. Et c’est à moi encore qu’on a demandé de prononcer le discours d’ouverture. Y’en a marre. Je me contenterais bien d’un « ‘lut. ‘va ? Bien fait z’avez ! D’ici v’nir. Bon app, d’ac ? ».
Ceci étant, ma principale angoisse, c’est que je n’ai rien à me mettre. Et alors : plus rien du tout. Oh et puis zut, allez je vous pose la question :
vous ? c’est quoi que ? vous ? mettriez lequel de ?