COMME VOUS AVEZ RAISON DE ME HAÏR !
Je vous avais prévenu : il ne fait pas bon me fréquenter, Moi qui suis Devant, vous derrière. Je n’ai pas droit à vos flatteries, à vos flagorneries, à vos éloges de circonstances, à vos commentaires laudatifs, à vos compliments de convenance. Rien. Elle ne veut rien de tout ça. Elle dit que « ce n’est pas bon pour ce que j’ai ». Elle pense que ça ne m’aide pas à progresser. Elle m’a persuadé que vos mots gentils, votre altruisme convenu n’est dirigé que vers vous-même. Vous ne m’aimez pas : vous n’aimez que vous-même. Oui, Elle me l’a répété.
Comment ça, qui ça, Elle ? Mais ma psy, la docteur Schneider voyons, qui est à mon équilibre mental ce que la TVA sociale est à la baisse des prix. Vous ne suivez pas, hein ! Vous le faites vraiment èxeuprès hein ! Vous cherchez à m’embêter, à m’énerver, à me déstabiliser.
Je vous dis, et je vous répète que je n’en veux pas de vos commentaires attentionnés. Ce n’est pas bon pour ce que j’ai. N’insistez pas, vous non plus, vous n’y pouvez rien. Ni aujourd’hui, ni demain, ni jamais. Il vaut mieux qu’on en reste là, pour toujours : Moi Devant, vous derrière.
Si vous ne voulez pas le faire pour vous, faites le pour Moi : mais de grâce, détestez-moi. Oh oui, plus fort. Surtout ne souriez jamais ici. Lâchez-vous : racontez-moi toutes vos histoires qui se terminent mal, autant que vous voulez. Allez-y : haïssez-moi encore. Maintenant !