Desperate housewives Mania
« Tout le monde possède un secret inavouable ».
Ainsi, n’imaginez-vous à aucun instant de votre médiocre existence le Maréchal Président à Vie, Anténor 1er que je suis, confortablement vautré dans un canapé Ikéa (est-ce possible ?) devant la télévision. Détrompez-vous : je suis humain à la base, j’ai quelques faiblesses avouables.
L’une d’entre elles, outre les consultations chez le Docteur Schneider, s’appelle « Desesperate Housewives », cette série américaine dont il FAUT avoir entendu parler à défaut de la suivre.
Qui n’a pas entendu parler de la maniaco-compulsive Bree, un brin maniaco-stoïque pour ne pas dire (f)rigide qui pense aux traces de doigts sur le réfrigérateur pendant qu’elle essaie de satisfaire les désirs sexuels de son mari dans des rapports sadomasochistes dont elle ignorait jusque-là l’existence ? Qui ne se reconnaîtrait pas dans le personnage de Susan, faussement vulnérable, mère divorcée pleine de bonnes intentions, mais dont la maladresse dépasse largement sa bohême-attitude ? Et qui ne voudrait pas des bras du charmant jardinier, amant de Gabrielle, un rien nymphomane, bimbo plus souvent matérialiste que mannequin ? Ou encore qui arriverait à supporter les enfants hyper-actifs de Lynette, ex-cadre mais toujours femme battante au foyer ?
Alors oui : je l’avoue. Je suis en plein dans ma crise « desesperate housewives ». Et je n’ai pas attendu que tout le monde en parle, pour l'évoquer sur ce blog. Stupides comme vous êtes, vous n'avez rien vu... Toujours est-il que très vite, je me suis fait 4 nouvelles amies : Bree, Susan Gabrielle et Lynette. Elles habitent Wisteria Lane. Dès qu’elles apparaissent à l’écran, je les reconnais. Surtout : je me reconnais en elles. Alors, je crie (le visage enfoui dans les mains, les genoux en l’air) : non Bree ne pense pas ça. Non Susan, ne réagis pas comme çà. Gabrielle, ne touche pas au jardinier. Lynette, fais attention à tes enfants.
J’ai beau leur écrire quotidiennement, ces idiotes n’en font qu’à leur tête. Elles ne s’en sortiront jamais. Pourtant, je les conseille plutôt bien. Surtout que je vois, dans des épisodes téléchargés à l’avance, ce qui va leur arriver. Mais ces sottes ne m’écoutent pas. Je suis dé-ses-pé-ré.
D’autant plus, qu’à la fin de la saison 1, Rex Van de Kamp le mari de Bree Van de Kamp meurt, empoisonné par le pharmacien George, secrètement amoureux de Bree. George avait eu une érection pendant une partie de mini-golf et Bree s’en est rendu compte. Mais ce n’est pas pour cela que Rex est mort. Ne mélangez pas tout ! C’est un peu compliqué.
Mais toujours est-il que je ne veux pas que Rex meure à la fin de la première saison. Vous m’entendez ! Rex ne doit pas mourir. Ce n’est pas possible. C’était un mari trop gentil. Sadomasochiste, certes ! Mais un type bien quand même. Bon son fils est homosexuel… Ca me plait beaucoup moins ça… et de toutes façons Bree est contre qu’il le soit ! Mais je ne veux pas, je ne veux pas et je ne veux pas que Rex meure. Alors acceptez de signer avec moi une pétition pour la résurrection de Rex, ou même un dernier épisode modifié de la saison 1. Non, vraiment, pour une fois qu’une histoire se termine mal, et que je n’aime pas ça, il fallait que ça tombe sur moi.
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