de grandes rencontres avec l'éternité
Vous savez, tous, que je vous dois la vérité, toute la vérité, rien que la vérité de ce qui se trame dans les coulisses de l’existence lisse et monotone d’Anténor. Alors, ne partez pas, je vais tout vous dire. J’ai rencontré 3 bloggueurs, 3 personnalités, 3 expériences douteuses. Que cela me serve de leçon et m’apprenne à vouloir faire la connaissance de gens que je ne connais même pas et ç’aurait probablement été très bien ainsi.
C’était un soir tard. Très tard. Mais pas trop tard. Car le bougre est débordant d’énergie. Et de vitalité. Et de paroles. « Et pour avancer plus vite, je pédale plus fort ». « Et ta docteur Schneider, elle est où ? », « et ma Lancia Delta Sport, tu crois qu’elle est vraiment bien garée ? ». Tout cela avec un accent très américain qu’il nous a ramené de les états-unis d’amérique justement. Insupportable. L’accent bien sûr. Il m’a été impossible d’en placer une. Il n’a même pas voulu venir avec moi visiter ma collection particulière de machines à laver (qui ne se trouve pas dans ma chambre à coucher, petite précision). Non, lui à 22h47 il s’est déshabillé, m’a demandé de faire de même et a demandé au serveur du restaurant si ça ne le dérangeait pas qu’on fasse une petite partie de jokari, nus tous les deux. Tout ça en Alsace, ma terre natale. On aura tout vu...
A ma charge, je dois avouer que j’étais en retard au rendez-vous. Très en retard. Mais bon, Bertrand (le maire de paris) avait insisté pour me rencontrer au Ritz où j’étais descendu. Et cette rencontre interminable qui se trainait... Mais bon, je me devais de lui faire l’amitié de le recevoir. Pour finalement rencontrer Byalpel entre deux portes : celle de son salon et de son placard à balais où nous avons échangé quelques mots mais surtout quelques billets. Son retard de cotisations à l’APMT (l’Association des Pauvres Mais Travailleurs) était devenu absolument intolérable, et j’ai pu le soulager d’un peu de ses dettes. J’ai du jurer de ne rien dire à son épouse, qui elle au moins m’est apparue charmante.
Nous avons beaucoup parlé des réformes nécessaires du Code de la Route qui selon lui n’est plus du tout adapté à sa manière de conduire, si manière il y a.
Tous les signes d’une autre rencontre catastrophique s’accumulaient : le ciel était très couvert, les nuages bien bas, les vents très forts, une pluie battante. Cassandre était à l’heure, moi aussi. Endroit : café chic parisien. Elle n’était pas nerveuse, j’étais tendu. Elle était souriante, je grommelais dans ma barbe. Elle me posait 1ooo questions, je ne répondais à aucune. Elle trouvait cette rencontre intéressante, je m’accrochais à mes 1200 tours/minute. Elle voulait absolument me prendre en photo, je m’en voulais de n’avoir pas le teint brouillé des grands jours. Nous avons regardé ses 1 300 photos de son séjour à Prague, j’avais des envies de meurtre.
Merci à tous les 3 pour ces rencontres qui ont été pour moi ce que le kärcher est au petit nicolas... Ci-dessous la dîme récoltée lors de cette grande tournée maréchalesque. C'est la première fois que l'on m'a offert un paquet de chamallows entamé et je dois l'avouer : ça me fait quelque chose...