L'intention seule compte !

Publié le 5 août 2007 par antenor

Vous avez tous compris désormais, que la docteur Schneider, ma psy, qui est à mon équilibre mental ce que l’effondrement soudain est aux tours jumelles, est plutôt du genre tatillonne. Brouillonne aussi. Distraite bien évidemment. Depuis toutes ces années que je la ~~paye chèrement~~ fréquente, je ne peux pas vraiment dire que mon état s’est amélioré. En tous cas, si je m’en réfère à ce que vous dites de moi. Son état général à elle par contre, cela relève de l’évidence, s’est plutôt dégradé.

Ici et là, comme je l’ai distillé dans certains billets qui la concernaient, elle n’a jamais pu diagnostiquer que « ceci » ou « cela » était bon ou mauvais « pour ce que j’ai ». Ne croyez pas que je suis en train de la critiquer. Car critiquer sa psy signifie qu’on prend de la distance et de la hauteur, donc que son état s’améliore.

Avec moi, c’est clair : rien ne s’améliorera jamais. Surtout, je ne le souhaite pas.

Lors de ma dernière séance donc, avec la docteur Schneider, et finalement c’est là où je voulais en venir depuis le début de ce billet, mais j’ai fait du ralenti littéraire (plus ralenti que littéraire d’ailleurs), elle m’a offert une petite attention. Ce n’est pas grand-chose. Mais ne dit-on pas que c’est l’intention seule qui compte ?

Son intention à elle se compose d’une somme de petites attentions composées. Enfin, on ne sait pas bien. Disons qu’elle a tardé à me la remettre, son intention, qui du coup est devenue une attention plutôt décomposée.

C'est-à-dire qu’elle voulait me remettre ce petit présent à chaque fois qu’on se voyait mais elle n’a cessé d’y penser jusqu’à ce qu’elle ait oublié.